Oeufs de Qualités,
Elles amusent les enfants,
Animaux de compagnies et plaisir zen!
Des poules libres et heureuses,
Manger Local
Autonomie alimentaire
Que ce soit pour améliorer sa qualité de vie, se divertir, avoir quelques poules pondeuses c’est avoir le plaisir d’avoir des animaux de compagnies attachants, à qui l’on donne des prénoms, dont on prend soin et que l’on observe avec ravissement. Les poules pondeuses s’inscrivent dans un mouvement de plus grande conscience de son environnement tout comme l’essor de l’agriculture urbaine, les toits verts et les aménagements paysagers qui intègrent sous de multiples formes la production alimentaire en milieu urbain.
L’indépendance alimentaire assure une sécurité alimentaire, une meilleure protection des espèces, un rapprochement communautaire, une meilleure qualité de vie des citadins. Favoriser un milieu éducatif pour les écoles, collecter des données sur la pratique et partager la connaissance en collaboration avec les acteurs du milieu municipal et les gouvernements seront des défis importants à relever au cours des prochaines années.
L’idée d’avoir des œufs frais dans ma cour a commencé à germer en moi vers la fin des années 1990. Inspirée largement par Martha Stewart, je songeais depuis 2005 à avoir des poules dans ma cour sans trop savoir comment me lancer dans cette aventure et sans connaissances sur le sujet. Installée à Terrebonne avec un petit potager dans ma cour, j’ai pensé y installer un mini poulailler… mais je ne trouvais pas de fournisseur au Québec. Avec les années, j’ai collectionné des articles et des livres sur le sujet. Je me suis mise à lire des blogs sur le sujet avec beaucoup d’intérêt.
Le destin a voulu m’amener à une personne clé de Laval qui a des poules dans sa cour. Elle m’a donné le courage de démarrer mon projet. Elle a un grand poulailler pouvant accueillir près de 15-20 poules pondeuses. Je suis complètement emballée et ravie de voir sa cour et ses beaux œufs frais.
Quelques mois plus tard, un poulailler de 4×4 pieds est inutilisé sur son terrain…
Je lui demande s’il elle me le vendrait. Elle accepte. Avril 2011 je commence l’aventure. Je construis un enclos, de 8×4 pieds avec un toit en bardeaux.
J’avais besoin d’un petit coup de pouce pour me convaincre de mes habiletés et capacités. Je dessine un plan, achète des matériaux et je me rends à ma quincaillerie préférée : Rona L’Espérance et demande des coupes de bois à Jean-Pierre, un membre du personnel. Il fut tellement généreux de m’aider avec les angles des travers pour le toit. Merci à tout le personnel de Rona L’Espérance de Ste-Thérèse, de tous les départements et spécialement à Mme Joanne Hogue pour ses précieux conseils et services depuis plus de 10 ans. Avec eux, j’ai pu construire mon beau poulailler et j’en suis très fière.
Ma bonne fée de Laval me prêta donc 3 poules différentes afin d’en faire l’expérience la première année. Non seulement suis-je devenue adepte inconditionnelle de garder des poules pondeuses dans ma cour, mais je me suis éduquée au phénomène et je suis fière d’avoir été en projet pilote pour la Ville de Terrebonne de avril 2014 à 2017 envers qui j’ai dévoilé, expliqué et demandé d’encadrer la pratique et de créer une législation claire, applicable et réaliste.
Plusieurs villes sont en pourparlers avec leurs citoyens sur ce sujet partout en Amérique du Nord.
Liste des règlements
Voir la carte des géolicalisation dans ressources : Liste des villes qui permettent les poules urbaines
Pourquoi?
• Selon la FAO, (Food and Agriculture Organization of the United Nations) la faim dans le monde atteint un niveau inégalé et afflige aujourd’hui près d’un milliard de personnes ;
• Au Canada, le pourcentage de tous les ménages ayant un revenu d’emploi et recourant à l’aide alimentaire est passé de 11,9 % en 2002 à 14,5 % en 2008. Aux États-Unis, 11 % des ménages et 18 % des enfants souffrent de la faim alors que la production alimentaire américaine excède de 100 % ses besoins ;
• Des 3 500 G$ d’aliments vendus annuellement au détail dans le monde, 25 % le sont par les dix plus grandes entreprises de ce secteur. Au Canada, 52 % des ventes au détail sont réalisées par cinq entreprises et, au Québec, 82 % par trois chaînes ;
• Là où l’offre alimentaire s’occidentalise (surtransformation, sucre, sel, gras, etc.) le surpoids prolifère. Des 1,2 milliard de personnes en surcharge pondérale, 300 millions sont obèses ;
• Selon le World Watch Institute, les aliments voyagent maintenant en moyenne 2 600 km entre
le lieu où ils sont cultivés ou élevés et celui où ils sont consommés ;
• Selon la FAO, 75 % des espèces nourricières de la planète sont disparues au cours des 100 dernières années, à la faveur des plus productives ;
• Alors que l’Accord sur l’agriculture de l’OMC (World Trade Organization ) s’applique à l’ensemble des aliments produits au sein de chacun des 153 pays signataires, on estime que seulement 15 % de ces aliments sont commercés en dehors de leur pays ou région d’origine. Mais le prix payé aux agriculteurs pour ces denrées produites rejoint de plus en plus le prix mondialisé ;
• Selon Statistique Canada, le pays perd 67 fermes par semaine (recensement 2001-2006).
Pour la Coalition, des obstacles importants s’opposent aux choix individuels de consommation responsable. Des obstacles tels qu’ils commandent des choix collectifs et la liberté politique requise pour les faire.
Sources et pour en savoir plus :
Guide de bonnes pratiques sur la planification territoriale et le développement durable:
GUI_agriculture_urbaine (1).pdf Guide
http://www.laterre.ca/actualites/elevages/10-000-poules-elevees-cerisiers.php